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VIOLENCE INADMISSIBLE A L'ENCONTRE DE MILITANTS PACIFISTES

 

Via la page Le Vaucluse dit STOP aux cirques avec animaux LTC
"Compte-rendu de l'action du 23 septembre 2017 devant le cirque Franco-Belge (direction Muller), route de Tarascon en Avignon :
Nous sommes arrivés à cinq sur la voie publique, sans aucun signe distinctif (ni logo, ni banderole, ni affiche, ni tee-shirt sérigraphié) à quelques dizaines de mètres de l'entrée du cirque. Nous discutions tranquillement depuis 30 secondes à peine quand quelques personnes du cirque ont surgi. L'un d'entre eux, tenant une cravache à la main, a frappé trois d'entre nous dont deux à plusieurs reprises avec cette cravache, laissant des marques importantes sur leur corps. Les autres circassiens ont tenté de le raisonner mais cet homme était hors de lui, il s'est mis à courser un militant avant que ses acolytes se mettent à plusieurs pour le maîtriser, lui déchirant le tee-shirt dans l'action.
Nous nous sommes retranchés de l'autre côté de la route en attendant le reste des militants et avons appelé la police.
Un groupe de 4 filles dont une enfant de 13 a été agressé verbalement et fortement intimidé physiquement avant d'arriver jusqu'à nous : un circassien a mis la main sur l'épaule de l'une d'entre elles, a menacé une autre en voulant la frapper "je vais te fracasser la bouche", puis "barre toi avec ta connasse de mère". D'après leur témoignage, ils auraient été capable de frapper une gamine de 13 ans : ces quatre militantes se sont senties en grand danger et ont été profondément choquées !
Lorsque nous étions tous regroupés, les circassiens ont continué leurs intimidations, disant qu'ils étaient en train d'appeler tous les gens du quartier en renfort, qu'il était hors de question de sortir des banderoles ou des tracts sinon cela irait très très mal pour nous.
Ils ont envoyé des jeunes en scooter pour nous intimider. Nous sommes rapidement arrivés à 44 militants et attendions les forces de l'ordre avec impatience. 
Le responsable du cirque a traversé la route pour venir nous parler, disant qu'on n'avait aucun droit d'être là, puis a finalement reconnu que si, mais selon lui, juste pour un rassemblement sans banderoles et sans tracts disant avoir appelé la Préfecture la veille et qu'il connaissait la loi. 
Nouvelles menaces disant qu'il ne répondait plus de rien, qu'il n'était pas responsable de la suite.
Mais nous étions totalement dans notre droit avec déclaration à la préfecture à l'appui. Cela a été confirmé par les forces de l'ordre à leur arrivée, laquelle a calmé les circassiens et les personnes du quartier qui ont tout à coup disparu...
Nous nous sommes concertés et avons pris la décision de rester et de brandir pancartes et banderoles silencieusement, sous protection policière.
Nous remercions les forces de police qui sont restées jusqu'à la fin du rassemblement. 
Sans elles, cette action n'aurait pas été possible."

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