Nous étions présents à cette soirée très intéressante organisée par Paris sans Captivité Animale Nous avons ressenti et autant le dire, une sorte d'empathie à l'égard des personnes des cirques présentes. Un ressenti selon lequel ce doit être très difficile pour eux d'entendre pendant 2 heures une remise en cause de leur métier, de s'entendre dire qu'ils sont "cruels", alors que fondamentalement certains sont attachés à leurs animaux et ne se rendent pas compte... Ils sont nés à proximité de cette cage aux fauves, avec les odeurs, les bruits liés à cette détention animale, remettre tout cela en cause, et d'autant plus par des "bobos" n'ayant jamais côtoyés des animaux sauvages doit être effectivement violent. Oui, nous comprenons et peut -être même pas à la hauteur de ce qu'il peuvent ressentir réellement.
Et pourtant, oui, il y a souffrance du côté animal
Et pourtant oui, il faut évoluer, passer à autre chose ...
Donc oui cette transition, cette évolution est inévitable mais aussi "violente" pour ces personnes. S'il ne faut pas remettre en cause l'abolition de l'exploitation animale, il faut aussi prendre en compte cette souffrance, ce désarroi de ces professionnels et passionnés à qui on a dit pendant des années que tout allait bien, qu'il n'y avait pas de problèmes.
Et si nous, nous étions nés dans un cirque ...
